Ron Paul, candidat à l’investiture du Parti Républicain, n'est actuellement crédité dans les sondages au niveau national que de 1 à 3% d’intention de vote. Et pourtant, il est bien placé pour remporter l’investiture Républicaine pour des raisons mécaniques de positionnement à l’intérieur du Parti.
D’abord Ron Paul n’est pas un total inconnu. C’est le candidat républicain le plus populaire sur Internet au grand étonnement des médias officiels. Sa base de supporters s’accroît rapidement et devrait bientôt dépasser l’espace d’Internet. Les américains ont eu l’occasion de le découvrir lors des trois premiers débats télévisés entre les 10 candidats républicains.
Mais au-delà de l'impact croissant de sa campagne sur Internet, c’est son positionnement contre la guerre en Irak et pour un retrait immédiat qui le singularise des 9 autres candidats républicains. Cette question de la guerre en Irak a été déterminante dans la victoire du Parti Démocrate au Congrès l’année dernière. La situation en Irak continue inexorablement à se dégrader malgré l’envoi de troupes supplémentaires. La population américaine est aujourd’hui à 70% contre cette guerre.
Lors des élections primaires organisées par le Parti Républicain dans 7 mois, le seul candidat opposé à la guerre en Irak sera Ron Paul. Il obtiendra une bonne partie des votes de ces électeurs mécontents. En face de lui, le reste des votes se repartira entre les 9 autres candidats, et principalement entre les 2 ou 3 plus important candidats (Giuliani, McCain, Romney). Mécaniquement ce partage des votes entre les candidats pro-guerre va diluer leur score. Et le vainqueur surprise mais mécanique sera Ron Paul.
C’est en tout cas l’avis du site NFLSystem. En faisant une analogie avec leurs analyses dans le sport, ce site Internet conclut que Ron Paul est une valeur sur laquelle il serait astucieux de parier.
C’est une situation qui rappelle en France le 21 avril 2002 avec l’élimination de Jospin au premier tour de la présidentiel en France, suite au saupoudrage des voix à gauche.
D’abord Ron Paul n’est pas un total inconnu. C’est le candidat républicain le plus populaire sur Internet au grand étonnement des médias officiels. Sa base de supporters s’accroît rapidement et devrait bientôt dépasser l’espace d’Internet. Les américains ont eu l’occasion de le découvrir lors des trois premiers débats télévisés entre les 10 candidats républicains.
Mais au-delà de l'impact croissant de sa campagne sur Internet, c’est son positionnement contre la guerre en Irak et pour un retrait immédiat qui le singularise des 9 autres candidats républicains. Cette question de la guerre en Irak a été déterminante dans la victoire du Parti Démocrate au Congrès l’année dernière. La situation en Irak continue inexorablement à se dégrader malgré l’envoi de troupes supplémentaires. La population américaine est aujourd’hui à 70% contre cette guerre.
Lors des élections primaires organisées par le Parti Républicain dans 7 mois, le seul candidat opposé à la guerre en Irak sera Ron Paul. Il obtiendra une bonne partie des votes de ces électeurs mécontents. En face de lui, le reste des votes se repartira entre les 9 autres candidats, et principalement entre les 2 ou 3 plus important candidats (Giuliani, McCain, Romney). Mécaniquement ce partage des votes entre les candidats pro-guerre va diluer leur score. Et le vainqueur surprise mais mécanique sera Ron Paul.
C’est en tout cas l’avis du site NFLSystem. En faisant une analogie avec leurs analyses dans le sport, ce site Internet conclut que Ron Paul est une valeur sur laquelle il serait astucieux de parier.
C’est une situation qui rappelle en France le 21 avril 2002 avec l’élimination de Jospin au premier tour de la présidentiel en France, suite au saupoudrage des voix à gauche.
2 commentaires:
voici un excellent article de Mathieu Bréard dans le Quebecois Libre sur Ron Paul : RON PAUL MET LE FEU
AU POULAILLER RÉPUBLICAIN
http://www.quebecoislibre.org/07/070610-5.htm
Visiblement il n'y a que les partisans de Ron Paul qui y croient : http://blogs.usatoday.com/onpolitics/2007/07/usatgallup-poll.html
Giuliani has the support of 30% of "Republicans and Republican leaners," vs. 28% a month ago; Thompson comes in with 20%, vs. 19% in June; McCain has 16%, vs. 18% a month earlier.
Former Massachusetts governor Mitt Romney remains in fourth, at 9% vs. 7% in June.
The current numbers for the rest of the Republicans included in the survey: Former House speaker Newt Gingrich, 6%; former Arkansas governor Mike Huckabee, 2%; Rep. Duncan Hunter, 2%; Rep. Tom Tancredo, 2%; Sen. Sam Brownback, 1%; Sen. Chuck Hagel, 1%; former Wisconsin governor Tommy Thompson, 1%. Neither former Virginia governor Jim Gilmore nor Rep. Ron Paul registered any support.
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